Le Mondial filmé depuis un drone. Charel Fabry son pilote et cadreur explique comment ça marche.
Le public très nombreux en ce samedi s’interroge. Il regarde un objet volant non identifié évoluer au-dessus des pilotes du Mondial. Rassurez-vous, point d’OVNI à l’horizon et encore moins des petits hommes verts débarquant sur le site de Pont-de-Vaux. Il s’agit d’un drone de « Pictures Fabryc » piloté par Charel Fabry qui filme autrement le Mondial.
Quid de ce « faux bourdon » ? Le Clermontois aux commandes raconte. « Depuis 7 ans je travaille dans l’audiovisuel. Au début je réalisais des films pour les entreprises. Depuis une année, progressivement je m’oriente vers la pub et le cinéma. Je développe une autre façon de travailler avec le drone. »
Mais encore ? « J’ai longtemps bossé depuis un hélico. Je le remplace dorénavant par ce merveilleux engin. C’est plus écologique et incomparable au niveau du coût. Par rapport à l’hélico, je filme de 30 cm à 150 mètres. Pour des raisons de signal vidéo, impossible de dépasser 200 m, alors que ma machine monte jusqu’à 3 kilomètres. »
Autre avantage il passe dans des endroits, par exemple sous un pont, où un hélico ne peut pas. Avec une autonomie de 10 minutes, Charel manie à la fois son drone tout en cadrant ses prises de vues. « En publicité je travaille souvent avec un caméraman. Moi je pilote, lui dirige la caméra. » Charel Fabry creuse petit à petit son trou intervenant en pub à l’international pour Chrysler, Vuitton, EDF, etc. Il devrait également participer au tournage de la prochaine saison de Pékin Express.
En attendant, nul doute que son œil apportera une autre vision sur ce Mondial, vue du ciel, depuis un drone.
Jean-Philippe Auray
Photos : Philippe Venet
Pour tous renseignements : contact@pictures-fabryc.com ou sur www.pictures-fabryc.com