Le Lyonnais, en pilote expérimenté qu’il est, ne tourne pas autour du pot. « Pont-de-Vaux, c’est que du bonheur, un week-end de fête
Ce que j’apprécie ici, à la différence des autres endurances, ce n’est pas dangereux. On peut toujours, bien évidemment, faire une mauvaise chute, mais la piste est large et ce n’est pas fatiguant. Les infrastructures sont top et les sauts spectaculaires ».
Éric Piroud, 23 Dakar à son actif, (début à 18 ans) connaît bien le « circuit de l’Ain ». Il a couru ici en quad durant deux décennies. « Une fête de 20 ans ! Au départ nous étions des pilotes venant de la moto. Les pros du quad sont arrivés ensuite. Aujourd’hui ce sont des jeunes qui sautent avec leur quad à 10 mètres de haut ! Ce n’est plus pour un mec comme moi de 48 ans… »
Associé à Carole sa fille, il revient en août prochain. Enduriste dans l’âme, le restaurateur lyonnais possède une belle carte de visite comme « porteur d’eau » en rallye-raid pour des pilotes de pointe comme Gilles Lalay, David Frétigné. 4e au général du Dakar et vainqueur de la catégorie marathon en 97 (sa meilleure performance dans cette épreuve mythique), Éric Piroud a sévi comme pilote officiel successivement pour Honda, Suzuki, Yamaha, Cagiva, BMW, KTM.
Si depuis deux ans il délaisse l’univers du rallye-raid, Éric Piroud dispute quasi tous les week-ends les grandes épreuves françaises d’enduro. Son rêve, partager avec Carole une aventure africaine, «l’ Africa race » par exemple organisée par René Metge. Cerise sur le gâteau sa femme et son autre fille assureraient l’assistance dans une voiture. « Vous l’avez compris, pour moi la famille c’est très important… »
En attendant, nous retrouverons ce personnage sympathique au fort caractère, lors de la quatrième édition des « 8 heures » de Pont-de-Vaux, avec comme objectif prioritaire, prendre un maximum de plaisir.